La soi-disante efficacité des traitements

Et pourtant l'on entend parler régulièrement de l'efficacité relative de tel ou tel traitement, et grand bruit a été fait autour des fameuses trithérapies, qui apportent surtout énormément de bénéfices aux laboratoires pharmaceutiques concernés.

L'on prétend que ces traitements retardent la maladie et peuvent même guérir complètement un sidéen, tout en admettant que ces médicaments sont loin d'être une solution miracle…

Un médecin m'a même dit : "C'est la pire des choses, mais on n'a pas trouvé mieux !"

Toute cette propagande en faveur de ces toxiques n'est qu'un jeu de statistiques, ou autrement dit de mensonges.

En effet, si un malade est devenu "séronégatif" (simple résultat de test) et/ou que certains de ses symptômes ont diminués et/ou tous autres critères subjectifs, on considérera que les médicaments sont efficaces, ce qui gonflera d'autant les statistiques publicitaires de réussite.

Mais que son état s'aggrave par la suite, et qu'il meurt dans d'atroces souffrances à cause des traitements, il n'en sera tenu aucunement compte.

Le rapport entre l'aggravation et ses traitements sera bien entendu soigneusement camouflé.

En général, la victime sera diagnostiquée d'une autre maladie et il sera ajouté dans les statistiques concernant sa "nouvelle" maladie.

Ou alors, tout aussi commode, on dira que les médicaments n'ont pas été assez efficaces et que le malade est mort à cause du VIH, ce qui permet tout de même de ne pas mettre en cause ces traitements si rentables.

Mais dans ce cas, on évitera, si possible, d'inscrire cet échec dans les statistiques… quand des milliards et des carrières sont en jeu...

Le diagnostic partisan et le trucage des statistiques servent donc aussi à nous tromper sur l'efficacité des traitements, et pas uniquement dans le domaine du Sida d'ailleurs !

Certaines personnes en bonne santé, testées "séropositives" et devenant "séronégatives" suite à un traitement court, seront présentées comme les exemples de réussite flagrante du traitement.

L'on aura bien entendu pris soin d'omettre de signaler les troubles dont souffrent ces personnes suite aux effets secondaires du traitement alors qu'elles étaient en bonne santé avant le traitement.

Mais on passera sous silence les personnes en bonne santé, prétendument "séropositives", tuées par un traitement long, car elles restaient "séropositives" d'après les tests et qu'on s'est acharné à les traiter.

Il sera de toute façon facile, dans ce dernier cas, de dire que c'est le rétrovirus qui les a tuées.

Signalons, au passage, que ces traitements, dont les médecins reconnaissent la haute toxicité, ne sont pas administrés systématiquement aux "séropositifs", mais souvent après certaines analyses qui prouvent soi-disant que le rétrovirus est entré en action et qu'il faut alors agir à tout prix.

Sachons que de nombreux événements physiques, graves ou non, et certains traitements médicamenteux, peuvent agir sur le résultat de ces analyses dont rien ne prouve qu'elles peuvent détecter une soi-disante entrée en action d'un rétrovirus.

Déjà qu'au départ, les tests de "séropositivité" eux-mêmes sont loin d'être fiables et qu'il n'est pas du tout certain que la "séropositivité" démontre la présence d'un quelconque rétrovirus dans le corps…

Tout le monde a l'impression que la science a réussi à identifier, voir et photographier le HIV.

Mais les images qu'on nous montre ne sont issues que de simples suppositions ("Est-ce bien là le HIV ?") et ont été calculées par ordinateur.

Ne l'oublions pas !